A l'occasion d'une table ronde organisée jeudi 7 janvier par le MEDEF, des économistes, des élus mais aussi des professionnels de l'immobilier ont fait une série de propositions pour tenter de redonner du sens à la politique du logement.

La crise du logement ne date pas d'hier. Depuis une vingtaine d'années, à gauche comme à droite, les politiques menées ont fait preuve d'inefficacité. Le constat est général et partagé. Manque de constructions là où sont véritablement les besoins, déséquilibre croissant entre l'offre et la demande, précarité et mal-logement, prix déconnectés du budget des ménages (depuis 1996, les prix des logements anciens ont quasiment été multipliés par 2, 5 en métropole)... Pourtant, et en dépit d'une dépense publique de l'ordre de 40 milliards d'euros par an, les résultats escomptés en matière de politique du logement se font toujours attendre. Comment lutter contre la dérive de la fiscalité ? Comment simplifier la réglementation et réduire les coûts des nomes ? Comment maîtriser davantage les prix ? C'est à toutes ces interrogations que des économistes, politiques et professionnels du secteur, réunis au siège du Medef, ont tenté d'apporter leur éclairage en faisant des propositions.